Géographie de la fainéantise

Je lisais il y a peu un petit guide sur les archives notariales. Sujet passionnant, qui permet de s’immerger dans les actes importants de nos ancêtres (mariages, successions, impôts, baux agricoles,…..). Passionnant, à condition néanmoins que le livre ne soit ni trop long, ni trop technique, ni trop touffu…

Mais, maintenant que je vous ai impressionnés par l’énoncé de mes lectures sérieuses et passionnantes, venons-en au fait.

J’ai pu y lire le rappel de certaines unités de mesures de la France d’antan, certaines que je connaissais plus ou moins, d’autres pas : l’arpent, l’ouvrée, la seytive, la vergée…. Tout un folklore antérieur à l’adoption du système métrique.

Une des unités de surface que j’ai notée est le journal. Le journal était la superficie qu’un homme pouvait labourer en une journée. Comme les autres unités de mesure de cette époque, sa valeur variait d’une province à l’autre, voire d’une commune à l’autre.

Voilà un passionnant sujet d’études et de statistiques possible. Dans quelle partie du pays le journal était le plus ou le moins important ? J’espère qu’un historien étudiera çà un jour. Car çà montrera à quel endroit un homme travaillait le plus ou le moins de surface dans la journée. Cà permettra peut-être de montrer que les gens du Nord n’étaient peut-être pas plus travailleurs que ceux du Sud. Ou de confirmer que les Méridionaux sont décidément de grosses feignasses.

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