Effondrement du UKIP

Des élections locales se tenaient en Angleterre jeudi 3 mai 2018, en vue de renouveler partiellement certains conseils locaux.

D’après la BBC, les résultats concernant les conseillers locaux élus sont les suivants.

Élus 2018

évolution

travaillistes

2350

+77

conservateurs

1332

-33

libéraux-démocrates

536

+75

verts

39

+8

UKIP

3

-123

Les résultats montrent une légère baisse des conservateurs, et une faible hausse des travaillistes et des libéraux-démocrates. Etant donné le caractère partiel du scrutin, il serait imprudent d’en tirer des enseignements généraux et péremptoires.

En revanche, avec 126 élus sortants, et seulement 3 élus, le UKIP confirme son effondrement. Il se traduit par une forte baisse des voix obtenues ; en certains endroits comme à Thurock, le UKIP a de surcroît été confronté à la défection de certains de ses conseillers locaux, qui se représentaient en tant que candidats dissidents. Ce scrutin local confirme la chute du UKIP des dernières élections législatives1 de 2017, où le UKIP avait obtenu 1,8% des voix (contre 12,6% aux élections précédentes de 2015).

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1- Voir chronique du 10 novembre 2017 : « Pari perdu pour Theresa May ».

Quelle coalition pour l’Italie ?

Les élections législatives italiennes se sont déroulées le 4 mars 2018 ; les électeurs ont renouvelé l’assemblée nationale et le sénat. Les résultats électoraux donnés dans cette chronique sont provisoires.

Trois blocs s’affrontaient : la coalition de gauche autour du parti démocrate ; la coalition de droite ; le M5S1 (mouvement 5 étoiles). Aucun de ces trois blocs n’a réussi à obtenir une majorité au parlement.

La chambre des députés comprend 630 membres.

La coalition de droite arrive en tête, avec 37% des voix et 265 sièges de députés, en forte progression (environ 140 sièges supplémentaires par rapport à l’élection précédente de 2013). Cette coalition est constituée de 4 partis : Forza Italia de Silvio Berlusconi (premier ministre de 1994 à 1995, de 2001 à 2006, et de 2008 à 2011), la ligue du Nord de Matteo Salvini (allié au parlement européeen au front national français), Frères d’Italie de Giorgia Meloni (mouvement créé en 2012, qui reprend la flamme tricolore du MSI) et l’UDC chrétienne-démocrate de Raffaele Fitto.

Depuis les années 1990, malgré des tiraillements constants, la droite italienne s’est unie sous la direction de Silvio Berlusconi, qui a voulu l’union de toutes les droites autour de Forza Italia, en refusant d’exclure de sa coalition des mouvements diabolisés sous l’étiquette d’« extrème-droite » ou de « populiste » ; il s’est ainsi associé à la ligue du Nord, d’abord régionaliste, puis qui s’est rapprochée du front national français ; il s’est aussi associé à l’alliance nationale (nouveau nom du MSI) de Gianfranco Fini. En 2009, est créé le peuple de la liberté (PdL), un parti politique fusionnant des anciens partis de droite, sous la direction de Silvio Berlusconi ; se dissolvent notamment dans ce parti Forza Italia, l’alliance nationale et l’action sociale d’Alessandra Mussolini ; en 2013, le PdL explose et Forza Italia renaît.

Aux élections de 2018, la droite s’est présentée unie, et est arrivée en tête ; mais le rapport de force à l’intérieur de la droite n’est désormais plus le même. Alors que Forza Italia en était le parti leader depuis une vingtaine d’années, c’est maintenant la ligue qui arrive en tête de la droite.

Voix

Sièges (majoritaire)

Sièges (proportionnelle)

Total sièges

Ligue du nord

17,34%

50

75

125

Forza Italia

13,98%

44

60

104

Frères d’Italie

4,37%

13

19

32

UDC

1,31%

4

0

4

Total coalition

37,00%

111

151

265

Le M5S arrive en deuxième position, derrière la coalition des droites, avec 32,68% des voix et 227 députés élus, en progression d’environ 115 sièges par rapport à 2013. Il devient le premier parti d’Italie. Le M5S a un positionnement politique assez mouvant ; plutôt classé à gauche, il est en revanche allié au parlement européen au UKIP, aux démocrates de Suède et aux Patriotes (députés français élus en 2014 sur la liste FN, et ayant quitté le FN avec Florian Philippot en 2017).

La coalition de gauche (qui était au pouvoir), avec 22,85% des voix et 122 députés, perd environ 220 députés par rapport à la précédente élection.

L’élection des sénateurs a donné des résultats similaires à celle des députés.

Les négociations sont actuellement en cours entre les trois blocs pour tenter de constituer un gouvernement.

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1- M5S : movimento 5 stelle.

Triomphe pour Viktor Orban

Les élections législatives en Hongrie du 8 avril 2018 ont permis le maintien au pouvoir de Viktor Orban, qui entame son quatrième mandat de premier ministre (son troisième consécutif).

La coalition Fidesz-KDNP du premier ministre sortant Viktor Orban progresse fortement par rapport aux précédentes élections de 20141, en obtenant 49,28% des voix ; elle obtient le même nombre de députés qu’en 2014 (133), soit les 2/3 des sièges, malgré sa progression en voix ; la coalition a en fait gagné 5 sièges à la proportionnelle grâce à sa progression, mais en a en même temps perdu 5 au scrutin majoritaire.

Le Jobbik, avec 19,06% des voix, baisse légèrement par rapport à 2014, mais, avec désormais 26 députés, gagne 3 sièges ; mais il parvient surtout à dépasser les socialistes, et passe ainsi de la troisième à la deuxième place.

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1- Voir chronique du 19 juin 2015 : « Election présidentielle polonaise ».

Comparaison des modes de scrutin allemand, italien et hongrois

Les modes de scrutin allemand, italien et hongrois pourraient être qualifiés à tort de scrutin mixte, combinant proportionnelle et scrutin majoritaire. C’est cependant inexact.

En Italie et en Hongrie, c’est effectivement le cas : une partie des députés est élue à la proportionnelle, et une partie au scrutin majoritaire. La répartition étant différente : en Italie1, il y a beaucoup plus de députés élus au scrutin proportionnel qu’au scrutin majoritaire ; en Hongrie2, il y a un tout petit peu plus de députés élus au scrutin majoritaire qu’au scrutin proportionnel.

En revanche, en Allemagne3, même si les électeurs ont deux voix, les partis ont in fine une représentation proportionnelle au Bundestag ; il est donc abusif de parler ici de scrutin mixte ; il s’agit d’un scrutin proportionnel avec un mode de désignation un peu particulier.

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1- Voir chronique du 25 avril 2018 : « Le mode de scrutin italien ».

2- Voir chronique du 26 avril 2018 : « Le mode de scrutin hongrois ».

3- Voir chronique du 19 décembre 2017 : « Le mode de scrutin allemand ».

Le mode de scrutin hongrois

Le 8 avril 2018, les Hongrois renouvelaient les 199 sièges de leur assemblée nationale, selon un mode de scrutin mixte.

106 députés sont élus au scrutin majoritaire uninominal à un tour.

93 députés sont élus à la proportionnelle. Les modalités de l’attribution des sièges à la proportionnelle désavantagent légèrement les grands partis. En effet, pour l’attribution des sièges, on prend en compte les voix obtenues par les partis pour leur liste du scrutin proportionnel, auxquelles on ajoute les voix obtenues au scrutin uninominal qui n’ont pas été prises en compte pour l’attribution d’un siège ; c’est-à-dire, dans une circonscription, on prend en compte les voix des candidats non-élus ; en revanche, pour le candidat élu, on ne prend pas en compte toutes ses voix, on ne prend en compte que les voix qui étaient au-dessus du seuil qui a permis son élection.

Le mode de scrutin italien

Le 4 mars 2018, les Italiens renouvelaient leur assemblée nationale et leur sénat selon un nouveau mode de scrutin mixte, mélange de proportionnelle et de scrutin majoritaire.

L’assemblée nationale est composée de 630 députés. 232 sont élus au scrutin majoritaire uninominal à un tour ; 398 sont élus à la proportionnelle, dont 12 par les Italiens résidant à l’étranger.

Le sénat est composé de 315 sénateurs. 116 sont élus au scrutin majoritaire uninominal à un tour ; 199 sont élus à la proportionnelle, dont 6 par les Italiens résidant à l’étranger.

A ces 315 sénateurs élus, il faut ajouter des sénateurs à vie : tout d’abord les anciens présidents de la république ; à ce jour, seul le communiste Giorgio Napolitano, âgé de 93 ans, président de 2006 à 2015, est encore vivant pour bénéficier de ce statut. Ensuite 5 sénateurs à vie nommés par le président de la république pour leurs mérites éminents : ceux actuellement en fonction sont Mario Monti (commissaire européen de 1999 à 2004 ; premier ministre de 2011 à 2013), la neurobiologiste Elena Cattaneo, l’architecte Renzo Piano (notamment coupable d’avoir fait partie des architectes de l’horrible centre Pompidou à Paris), Carlo Rubbia (prix Nobel de physique en 1984) et Liliana Segre (rescapée du camp d’Auschwitz).

De la fermeture des tulipes

Découverte botanique ce mois-ci. Les tulipes se sont ouvertes. Et j’ai pu constater le soir que les tulipes se refermaient. Et ainsi de suite pendant les jours qui suivirent ; elles s’ouvraient le matin et se refermaient le soir quand le soleil faiblissait.

Je ne savais pas que les tulipes avaient ce comportement ; peut-être n’avais-je vu auparavant que d’autres fleurs qui, elles, restent ouvertes, comme les glaïeuls, les coquelicots ou les roses.

Il y a toujours quelque chose à découvrir dans son jardin au gré des saisons…..

Le très inspirant Jean-Marie Le Pen

A l’occasion de la publication du premier tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen, Jean Daniel nous gratifie d’un long article1 sur le personnage. Article ni très original dans les médias dominants, ni très intéressant. La logorrhée anti-Le Pen habituelle….

Je veux néanmoins en citer la conclusion : « Tandis que Jean-Marie Le Pen, avec une sorte de bonhomie méprisante, nous donne des conseils de lucidité, le lepénisme demeure la gangrène qui inspire, bien sûr, une partie du monde islamique, mais aussi maintenant une partie de l’Europe. En Italie, en Hongrie, en Roumanie, on est franchement lepéniste ».

Concernant l’influence de Jean-Marie Le Pen en Europe, elle me paraît nettement surestimée. Jean-Marie Le Pen a indéniablement une influence intellectuelle importante en France, influence qui pourrait même peut-être encore s’accroître dans la décennie à venir. Mais en Italie, en Hongrie et en Roumanie ?

Pour l’Italie, il est curieux d’entendre parler d’influence lepéniste ; je n’en ai pas le temps, mais je suis presque sûr que si l’on recherchait dans les articles signés par Jean Daniel, on trouverait très probablement au moins un article nous expliquant exactement le contraire : le lepénisme serait inspiré du « néo-fascisme » italien ; d’ailleurs, le logo du front national, dans sa forme initiale, était une copie exacte de la flamme tricolore du MSI2, le parti « néo-fasciste » de feu Giorgio Almirante, la seule différence étant dans les couleurs (drapeau français pour le FN, drapeau italien pour le MSI). On peut éventuellement penser que le lepénisme a fait évoluer la ligue du nord italienne, mais la déferlante d’immigrés sur le territoire italien a peut-être joué un rôle plus important.

Concernant la Hongrie, l’influence lepéniste ne me paraît pas évidente ; en tous cas, l’affirmation mériterait d’être étayée et démontrée, et l’ampleur de cette éventuelle influence mesurée. Le Fidezs de Viktor Orban me paraît plus influencé par l’esprit de liberté ayant conduit à la fin de la dictature communiste et par le souvenir des invasions turques que par les discours de Jean-Marie Le Pen.

Quant à la Roumanie, mystère ! Je ne vois même pas à quoi ni à qui pourrait penser Jean Daniel…

Mais l’affirmation la plus extraordinaire est quand même : « Le lepénisme demeure la gangrène qui inspire, bien sûr, une partie du monde islamique ».

Quelle partie du monde islamique ? On se doute bien que dans l’esprit de Jean Daniel, ce n’est pas « l’islam tolérant » ; çà doit plutôt être l’islamisme.

On ne savait pas bien par quoi l’islamisme était inspiré. Grâce aux médias dominants, on savait déjà que le terrorisme, le djihadisme, l’islamisme n’étaient pas inspirés par l’islam, par le coran. Le terrorisme, le djihadisme et l’islamisme, « çà n’a rien à voir » avec l’islam, qui est une religion d’amour et de paix.

Grâce à Jean Daniel, on sait maintenant enfin que l’islamisme tire son inspiration du lepénisme.

Tout s’éclaire !

On attend avec impatience le prochain article de Jean Daniel sur le sujet.

Où il nous expliquerait par exemple que Ben Laden ne tirait pas son inspiration du coran, mais de Claude Autant-Lara, cinéaste, réalisateur notamment de « l’auberge rouge » en 1951 (avec Fernandel) et de « la traversée de Paris » en 1956 (avec Bourvil, Louis de Funès et Jean Gabin), et eurodéputé FN qui déclarait le 25 juillet 1989 : « Je demande solennellement à tous les jeunes de mon pays, à tous les jeunes de tous les pays d’accepter une dérogation à ce qui est devenu pour eux, hélas, un réflexe. Je leur demande, à l’heure des libations, une fois, une seule fois au moins, de renoncer au Coca-Cola et de commander, à la place, un petit vin de chez nous ». Ne serait-ce pas en écoutant en 1989 ce discours d’Autant-Lara au Parlement européen dénonçant le Coca-Cola que Ben Laden a décidé de détruire les tours jumelles à New York en 2001 ?

Et pourquoi les terroristes musulmans ont-ils mitraillé les terrasses de café parisiennes ? Probablement en soutien aux cafetiers provinciaux, inspirés par les déclarations du député poujadiste Jean-Marie Le Pen qui défendait les commerçants et artisans ?

Avec Jean Daniel, que de perspectives intellectuelles et historiques ouvertes !

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1- Jean Daniel : « Mémoires de Jean-Marie Le Pen : les habits neufs d’un fasciste heureux », l’Obs, 1er mars 2018 (site Internet).

2- MSI : Movimento social italiano.

Toujours Présent, mais toujours en retard

Je suis abonné au quotidien Présent, que je reçois donc par l’intermédiaire du facteur.

Présent est un quotidien du soir. C’est-à-dire qu’il est publié le jour J-1 en début d’après-midi, avec la date du lendemain (J) ; le quotidien daté du jour J est en vente dans les kiosques parisiens l’après-midi du jour J-1, est en vente en province le jour J, et est livré dans les boîtes aux lettres des abonnés par le facteur le jour J.

De mon expérience de réception de ce quotidien par la Poste, je pouvais dire que je recevais parfois ou souvent Présent en retard.

Mais cette expérience est une impression vécue, mais non-quantifiée ; j’ai décidé de m’astreindre à effectuer des statistiques sur un mois.

En mars 2018, j’ai donc systématiquement noté la date d’arrivée dans la boîte aux lettres des exemplaires du mois. J’ai calculé le nombre de jours ouvrés de retard. Si le journal du mardi arrive le vendredi, il a donc 3 jours de retard ; si le journal de vendredi arrive le lundi, je ne compte que deux jours de retard, le dimanche n’étant pas compté (idem pour le lundi 2 avril 2018, lundi de Pâques).

arrivée prévue arrivée effective retard
jeudi, 1 mars 2018 lundi, 5 mars 2018 3
vendredi, 2 mars 2018 mardi, 6 mars 2018 3
samedi, 3 mars 2018 lundi, 5 mars 2018 1
mardi, 6 mars 2018 jeudi, 8 mars 2018 2
mercredi, 7 mars 2018 mardi, 13 mars 2018 5
jeudi, 8 mars 2018 samedi, 10 mars 2018 2
vendredi, 9 mars 2018 lundi, 12 mars 2018 2
samedi, 10 mars 2018 mercredi, 14 mars 2018 3
mardi, 13 mars 2018 jeudi, 15 mars 2018 2
mercredi, 14 mars 2018 vendredi, 16 mars 2018 2
jeudi, 15 mars 2018 samedi, 17 mars 2018 2
vendredi, 16 mars 2018 lundi, 19 mars 2018 2
samedi, 17 mars 2018 lundi, 19 mars 2018 1
mardi, 20 mars 2018 jeudi, 22 mars 2018 2
mercredi, 21 mars 2018 vendredi, 23 mars 2018 2
jeudi, 22 mars 2018 lundi, 26 mars 2018 3
vendredi, 23 mars 2018 mercredi, 28 mars 2018 4
samedi, 24 mars 2018 mercredi, 28 mars 2018 3
mardi, 27 mars 2018 jeudi, 29 mars 2018 2
mercredi, 28 mars 2018 vendredi, 30 mars 2018 2
jeudi, 29 mars 2018 samedi, 31 mars 2018 2
vendredi, 30 mars 2018 mardi, 3 avril 2018 2
samedi, 31 mars 2018 vendredi, 6 avril 2018 4

La première conclusion est surprenante : aucun des 23 exemplaires du mois n’est arrivé sans retard. J’avais conscience de l’arrivée erratique du courrier postal, mais pas à ce point ! Un exemplaire sur 2 est arrivé avec 2 jours de retard ; 20% avec 3 jours de retard ; le record étant celui du mercredi 7 mars, arrivé le mardi 13 mars avec 5 jours ouvrés de retard, soit quand même une semaine plus tard.

La seule consolation, c’est de constater que même s’il y a du retard, le journal finit par arriver ; ce fut le cas en mars 2018, et c’est toujours le cas ; au moins le courrier ne se perd pas, il finit par arriver ; mince consolation néanmoins, car un quotidien est censé être lu le jour-même. Une exception toutefois : le mois précédent l’établissement de ces statistiques, un exemplaire n’est pas arrivé : celui du 28 février 2018 ; je pense que 2 mois plus tard, il est temps de cesser d’espérer qu’il finisse par arriver…..

La réélection de Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine a été réélu le 18 mars 2018, avec 76,7% des voix, écrasant toute opposition.

Il commence ainsi son quatrième mandat, en ayant été élu 4 fois dès le premier tour.

Après la fin du régime communiste, c’est Boris Eltsine qui fut le premier président de la nouvelle Russie, de 1991 à 1999.

Puis Vladimir Poutine fut élu en 2000 avec 53% des voix, et réélu en 2004, avec 71,2% des voix.

La constitution interdisant un troisième mandat consécutif, Vladimir Poutine laisse sa place à Dimitri Medvedev, qui est élu en 2008, avec 70,28% des voix. Vladimir poutine devient son premier ministre. La constitution modifie la durée du mandat présidentiel, qui est portée à 6 ans.

Vladimir Poutine est de nouveau élu à la présidence en 2012, avec 63,6% des voix. Dimitri Medvedev devient son premier ministre.

Angela Merkel reconduit sa coalition

Angela Merkel a été reconduite cette semaine au poste de chancelier.

Les élections législatives allemandes1 s’étaient tenues le 24 septembre 2017. Il a donc fallu plusieurs mois de négociations2 pour arriver finalement à la même coalition que pendant la précédente législature, c’est-à-dire entre la CDU/CSU et le SPD.

La CDU étant arrivée en tête des élections, le SPD en deuxième position et l’AFD en troisième position, la reconduite de la coalition entre la CDU et le SPD place l’AFD en premier parti d’opposition.

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1- Voir chronique du 17 décembre 2017 : « Angela Merkel paie l’addition ».

2- Voir chronique du 18 décembre 2017 : « Quelle coalition pour la RFA ? ».

Du soleil à l’ombre

Nous avons vécu dans le sud de la France un hiver agréable. Certes quelques moments froids, un peu de neige, mais de belles journées aussi très ensoleillées bien qu’un peu fraîches (c’est quand même l’hiver), notamment à cause du vent.

Temps très morose cet après-midi, avec beaucoup de pluie.

Hier après-midi, en revanche, temps superbe. J’ai d’ailleurs noté que le chien, qui faisait jusqu’à hier la sieste au soleil, pour emmagasiner la chaleur, a hier changé de stratégie. Il s’est désormais installé à l’ombre. L’été arrive !

L’assassinat de François Duprat

Il y a 40 ans, le 18 mars 1978, François Duprat, numéro 2 du front national, meurt victime d’un attentat, dans l’explosion de sa voiture piégée.

Les auteurs de l’attentat n’ont pas été identifiés.

Comme d’ailleurs n’ont toujours pas été identifiés les auteurs de l’attentat du 2 novembre 1976, qui détruisit plusieurs appartements de l’immeuble parisien dans lequel résidait Jean-Marie Le Pen, le président du front national.

L’assassinat d’Aldo Moro

Il y a 40 ans, Aldo Moro était assassiné.

Aldo Moro, a été deux fois premier ministre de l’Italie (1963-1968 et 1974-1976). Depuis 1976, il était président du conseil national de la Démocratie chrétienne.

Aldo Moro est enlevé le 16 mars 1978 à Rome par les Brigades rouges, qui assassinent ses 5 gardes du corps.

Le 9 mai 1978, son corps est retrouvé dans une voiture Renault de type 4L, criblé de 11 balles.

J’étais enfant à l’époque. La télévision a diffusé des images de la découverte du corps ; peut-être des photos, probablement un reportage filmé. Je me souviens encore de cette image, du coffre de la 4L ouvert, dans lequel gisait le corps d’Aldo Moro.